Signature d’une entente tripartite de développement culturel

Et classement du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha

Une entente visant à poursuivre les initiatives de rapprochements et d'échanges culturels avec la communauté mohawk d'Akwesasne, ainsi qu'à préserver, mettre en valeur et diffuser son patrimoine culturel matériel et immatériel a été signée hier entre le gouvernement du Québec, la communauté mohawk d'Akwesasne et la MRC du Haut-Saint-Laurent.

Tenue à l'Assemblée nationale, la soirée culturelle rassemblait le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, M. Luc Fortin, le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, le député de Huntingdon et whip en chef du gouvernement, M. Stéphane Billette, la préfète de la MRC du Haut-Saint-Laurent, Mme Louise Lebrun, le Grand chef Abram Benedict, les chefs April Adams-Phillips et Troy Thompson, ainsi que les artistes John Ryan et Natasha Smoke-Santiago.

Représentant un investissement total de 169 000 $ sur trois ans, l'entente de développement culturel 2016-2019 prévoit des montants de 55 000 $ du ministère de la Culture et des Communications, 45 000 $ du Secrétariat aux affaires autochtones, 45 000 $ de la communauté mohawk d'Akwesasne et 24 000 $ de la MRC du Haut-Saint-Laurent.

Lors de son allocution, Louise Lebrun a souligné : « La MRC du Haut-Saint-Laurent et le territoire mohawk d’Akwesasne sont de vieux voisins. De cette proximité est née une forte volonté de collaborer et d’échanger. C’est donc avec une grande fierté que cette nouvelle entente, la troisième, voit le jour. Les activités prévues sont toutes aussi excitantes que riches et c’est avec un grand enthousiasme que la MRC participera à des projets reliés entre autres à la mémoire et au patrimoine afin de partager ces connaissances avec le monde autour de nous. »

Le ministre Luc Fortin a également annoncé le classement du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Le site, bien connu dans le Haut-Saint-Laurent, est situé à Saint-Anicet et renferme les vestiges d'un village occupé par des Iroquoiens du Saint-Laurent du milieu du XVe siècle. Le village, qui aurait été occupé pendant une vingtaine d'années, était constitué d'une douzaine de maisons longues et habité par une population estimée à 500 individus. Il représente la plus importante source d'informations connue à ce jour pour comprendre les sociétés iroquoiennes du Saint-Laurent et son potentiel de recherche demeure considérable. Un centre d'interprétation, créé en collaboration avec la communauté mohawk d'Akwesasne, reconstitue en partie un village iroquoien et propose des ateliers culturels.

« Je félicite celles et ceux qui ont joué un rôle dans l'élaboration de cette importante entente pour nos deux communautés et dans la démarche qui a mené au classement d'un lieu unique dans ma circonscription. Le classement du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha montre à quel point notre gouvernement prend à cœur la préservation de ce site qui constitue, à ce jour, le plus important espace villageois autochtone découvert au Québec. », a conclu Stéphane Billette, député de Huntingdon et whip en chef du gouvernement.

Partager :